Si vous vivez dans un logement en copropriété, vous devez savoir qu’il existe un représentant de l’ensemble de votre demeure auprès des autorités juridiques et administratives. Cette personne physique ou morale est le syndic de copropriété, élu par la majorité pour une durée de 1 à 3 ans. Dans l’exercice de ses fonctions, il peut adopter différentes formes selon les convenances des différents propriétaires.
Le syndic professionnel
Au cas où les copropriétaires n’auraient pas beaucoup de temps pour la gestion de l’ensemble de la résidence, ils peuvent faire appel à un professionnel de l’immobilier pour les représenter. Bien sûr, cette méthode nécessite des honoraires dont le montant dépend du cabinet ou de l’agence immobilière choisie, des prestations requises, du nombre de lots… Cette collaboration entre dans le domaine d’action de la loi ALUR, nécessitant un contrat spécifique. Les points forts du syndic professionnel résident dans la transparence des comptes, la rapidité des tâches effectuées et la bonne réactivité du prestataire, due à son expérience probante dans le secteur.
Le syndic non professionnel
Dans ce cas-ci, il peut s’agir d’un syndic bénévole ou d’un syndic coopératif. Le syndic bénévole signifie qu’un des copropriétaires est élu unanimement par tous les autres, lors d’un suffrage respectant les procédures légales. Un syndic coopératif implique que la gestion des activités liées à la copropriété soit effectuée par un conseil syndical. Dans cette optique, il existe un président du conseil syndical qui peut répartir le travail à faire entre les autres membres du conseil. Dans les deux cas, les charges sont considérablement moins élevées. Étant donné que le syndic vit au sein du logement, il possède une vue panoramique de l’ensemble du bâtiment. Il est alors relativement plus facile pour lui d’effectuer un contrôle sur les améliorations ou les autres travaux à réaliser.