La plupart du temps, les investisseurs font appel à une agence immobilière pour la gestion de leur bien locatif. De nombreuses raisons peuvent expliquer ce fait, comme le manque de temps libre ou des compétences nécessaires. Néanmoins, l’agence doit répondre à certaines procédures légales et administratives afin de mieux exprimer son expertise.
Les obligations dans le domaine légal
La loi Huguet régit l’ensemble des professionnels voulant exercer dans le domaine de l’immobilier, et particulièrement la gestion locative. Une carte professionnelle, délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) est indispensable à toute agence immobilière. Pour l’obtenir, il faut :
- Une formation académique appropriée dans la filière commerciale, économique, juridique ou, le cas échéant, une expérience probante dans une autre agence immobilière
- Une immatriculation auprès du Registre de Commerce et des Sociétés (RCS)
- Une éthique professionnelle impeccable, justifiée par la remise du bulletin n°2 du casier judiciaire
- Une garantie d’ordre financière dont la somme exacte dépend de la localité et les attributions à réaliser
La validité de la carte professionnelle est de 3 ans, afin que le professionnel continue à se former et à se renseigner sur les nouveaux concepts, lois et méthodes de travail à utiliser.
Les compétences nécessaires à toute agence immobilière
Dans le but de satisfaire au mieux ses clients, chaque prestataire de l’agence immobilière doit posséder une capacité d’écoute, de négociation, d’anticipation et d’observation élevée. Il faut savoir que le secteur de l’immobilier est en constante évolution, surtout après cette crise liée au coronavirus. Les connaissances basiques concernant le marché ne suffisent plus. Par exemple, la prolifération du télétravail et le fameux retour à la normale peuvent impacter directement le prix au m2 de chaque habitation. L’agence doit alors observer la conjoncture économique, mais également le comportement global des clients.